Écriture incluse : Définition, exemple et utilisation

Rédiger de manière inclusive, c’est communiquer aux femmes que leur position dans le cadre a été pensée, travaillée et souhaitée. L’objectif de la pratique du langage inclusif est d’éliminer les connotations masculines du langage courant qui empêchent les femmes d’être directement perçues dans le discours.

Tous les écrits inclusifs ont été publiés à la suite d’une découverte très simple. Il faut savoir que la langue française a tendance à occulter le genre féminin. Notamment à travers l’un de ses phares, qui exige que le masculin prédomine dans les phrases plurielles.

D’autres raisons existent pour produire des textes avec des écritures inclusives. Mais je vous propose aussi un contenu qui regorge d’informations pour vous permettre de mieux comprendre ce cadre. Définition, application et exemple d’une écriture inclusive.

Écriture inclusive : c’est quoi exactement ?

De nombreuses initiatives, y compris professionnelles, ont été adoptées en France pour faire progresser l’égalité. L’Académie française a reconnu la légitimité des titres et des fonctions féminines à partir de 2019.

Tout d’abord, la langue française inclusive est un ensemble de règles et de pratiques visant à prévenir toute discrimination sexiste à l’oral ou à l’écrit. Elle est aussi appelée langue « non sexiste », « dégenrée » ou « égalitaire« . Cela passe par le temps des verbes, la structure des phrases, la grammaire et la typographie. Ainsi, une langue inclusive est une langue qui n’exclut pas.

Un homme rédigeant un texte avec des écritures inclusive

Plus précisément, l’écriture inclusive a pour objectif premier d’établir l’égalité des hommes et des femmes dans la langue française. C’est alors, un type d’écriture neutre et non sexiste. Ainsi, l’écriture en général est un ensemble de conventions d’écriture. Elle vise à atténuer les disparités linguistiques entre les genres féminins et masculins.

Dans la grammaire française, « le masculin l’emporte » et de nombreux termes n’ont pas d’équivalent au féminin. Cette technique rend les textes plus égaux. Ainsi, il sera possible d’écrire et de lire « les lectrices et les lecteurs sont satisfaits ». Une autre option est la version majoritairement consensuelle.

Par ailleurs, sachez que l’objectif de toute rédaction est de réduire les disparités de genre dans le français écrit. Il s’agit d’un ensemble de conventions d’écriture qui découlent de la juxtaposition de termes neutres et de termes spécifiques au genre. L’étape suivante de ce processus est l’ajout d’un point médian aux terminaisons, puis l’utilisation d’une langue épicène et plus neutre.

Il est donc exact de dire que l’utilisation du point médian est un facteur important dans la détermination du positionnement de votre entreprise. Il s’agit d’avoir une écriture percutante. Et selon votre marque, cela peut être très pertinent.

Quels sont les principes d’une écriture inclusive ?

L’usage de l’écriture, qui s’est imposé depuis une dizaine d’années dans les contextes académiques de certains pays anglophones, se développe en France. Certains éléments de cette écriture remontent au Moyen-Âge et vous les utilisez peut-être occasionnellement sans vous en rendre compte.

L’écriture inclusive fait place à la diversité et à la revalorisation des genres sous toutes ses formes. C’est aussi aller vers une plus grande égalité entre les hommes, les femmes et les personnes de tous les genres. Après le lycée, peu de filles choisissent de poursuivre une carrière de médecin ou d’ingénieur. Les noms de ces postes pourraient être genrés pour que les femmes se sentent moins exclues et plus qualifiées.

Un jeune homme rédigeant un texte avec des écritures inclusive

Au-delà d’une perspective féministe, l’écriture en général modifie notre perception de certaines professions. Elle ouvre aux femmes des voies professionnelles autrefois réservées aux hommes. Comme il n’existe pas d’alternative grammaticale, on utilise plutôt des « conventions » que des « règles ». Plus précisément, cette pratique s’appuie sur trois conventions qui n’affectent en rien la langue française :

  • Attribuer les rôles, les professions, les titres et les grades en fonction du genre. À titre d’illustration, on peut écrire « une maire » ou « une pompière »
  • Au pluriel, le masculin ne domine plus le féminin. En raison de la situation intermédiaire, il est nécessaire d’inclure les deux sexes. Vous écrivez donc « les lecteur·rice·s », « les citoyennes », « les déléguées de classe »
  • Remplacez les termes « homme » et « femme » par quelque chose de beaucoup plus inclusif, comme « droits humains » à la place de « droits de l’homme »

Pourquoi utiliser une écriture inclusive ?

L’écriture inclusive est née d’un constat très simple : la grammaire française a tendance à exclure les genres féminins. Notamment à travers l’un de ses phares, qui exige que le masculin prédomine dans les phrases plurielles.

Ainsi, d’autres principes coexistent avec le principe de masculinité, notamment la proximité et le choix. Sous l’influence de certains grammairiens, l’accord au masculin devient rapidement la norme. Les autres règles convenues ne sont pas respectées.

L’écriture inclusive pour une prise de conscience

Sur le plan personnel, l’adoption de l’écriture inclusive conduit à un éveil de conscience fort et opportun. Elle permet de comprendre le fonctionnement du langage dans les mécanismes de communication. Depuis la fin des années 1970 et dans de nombreux contextes, la psychologie sociale s’est penchée à plusieurs reprises sur ce rôle.

De plus, certains termes, comme certains titres de métiers, n’ont pas d’équivalent féminin. Contrairement aux langues germaniques ou anglaises, le français ne dispose pas actuellement de pronoms neutres. Ces disparités linguistiques peuvent affecter la vision du monde des francophones et contribuer à la dévalorisation des femmes par rapport aux hommes.

Une femme rédigeant un texte avec des écritures inclusive

Réduire les inégalités grâce à l’écriture inclusive

L’objectif du langage inclusif est précisément d’atténuer ces disparités et de donner aux deux genres une place égale. Le respect de ces consignes d’écriture présente plusieurs avantages, à commencer par la revalorisation du genre féminin en français.

Comme convenu, l’écriture dans son ensemble offre deux choses. Tout d’abord, il y a l’accord de proximité. Il est important d’associer les adjectifs et les temps du passé au nom le plus proche. Deuxièmement, il y a l’accord de sens. Lorsqu’un groupe est majoritairement composé de femmes, il s’agit de l’acte d’employer le féminin.

Écriture inclusive : aide à lever l’ambiguïté

En outre, une rédaction plus claire permet de lever l’ambiguïté sur certains termes utilisés au pluriel. Comme le masculin prédomine dans les groupes de termes mixtes, il n’est pas toujours évident de savoir si l’on doit répondre à un groupe de mots masculins ou à un mélange de genres.

Enfin, l’écriture inclusive reflète une vision contemporaine de la société en promouvant l’égalité des sexes. Les professionnels qui s’adressent à un public jeune ou qui cherchent à recruter des talents ont donc tout intérêt à y revenir pour se positionner favorablement.

Quels sont les exemples d’écritures inclusives ?

Il est possible de respecter quelques conventions d’écriture tout en conservant des textes lisibles et agréables à lire. Tous ceux qui aiment la linguistique apprécieront la gymnastique intellectuelle forte que cette nouvelle façon d’écrire suscite. Avoir un style d’écriture captivant est également possible avec l’écriture inclusive.

Utilisation du langage épicène dans l’écriture inclusive

Depuis de nombreuses années, bien avant le fameux point médian bien décrit, le mot  » épicène » a été utilisé pour promouvoir une écriture plus inclusive. Ainsi, la première étape pour rétablir l’égalité des genres en français est d’utiliser un maximum de mots neutres. Il s’agit d’utiliser un langage poétique, ce qui inclut :

  • L’utilisation de mots généraux comme « humain » à la place de « homme » et
  • L’utilisation de  » quiconque  » à la place de « celui qui »
Une femme rédigeant un texte avec des écritures inclusive

Enfin, il existe de nombreux mots plutôt neutres dans la langue française, tels que « bénéficiaires », « propriétaires« , « chaque« , « membres » et « partenaires« . Cette idée permet d’utiliser des mots connus et des règles de grammaire conventionnelles tout en réduisant les disparités de genre dans les textes de manière très simple.

Recours à la pratique double genre, aux noms féminisés et à l’ordre alphabétique

Il est encore concevable d’invoquer simultanément les deux genres en plus d’utiliser une langue exquise. Il suffit d’utiliser les deux formes du mot : « les rédactrices et les rédacteurs« , « les postulants et les postulantes« , « les lauréats et les lauréates« , par exemple.

En plus d’être utilisés dans les deux genres, certains mots ont désormais une variante féminine. Parmi les exemples les plus connus, citons « auteure » ou « autrice », « docteur » qui devient « docteure » ou même « professeure », ou encore « madame la ministre ».

Une autre règle propose de construire ces mots selon l’ordre alphabétique afin de réduire encore ces inégalités. Ainsi, le mot « féminin » apparaît en premier dans la phrase « les filles et les garçons sont là » puisque la lettre « f » précède la lettre « g » dans l’alphabet.

Faire un accord dans l’écriture inclusive en fonction de la proximité

Conformément à une philosophie plus égalitaire, l’écriture inclusive suggère également d’utiliser le pluriel des mots. Au lieu de se baser sur la présence d’une phrase masculine dans son ensemble, l’adjectif doit être attribué en fonction du genre du terme qui le précède. Ainsi, la phrase « les garçons et les filles sont prêts » devient « les garçons et les filles sont prêtes », car « fille » reste un nom féminin.

Utilisation des pronoms neutres

Contrairement à l’allemand ou à l’anglais, la langue française ne dispose pas du pronom « neutre ». L’ensemble de l’écriture en propose plusieurs qui couvrent aussi bien les genres masculins que féminins. Le mot le plus connu, « iel« , figure dans le dictionnaire depuis 2022. Ce mot peut être utilisé au pluriel en ajoutant un simple « -s » à la fin. Il en existe d’autres, moins courants, comme « ael« , « ol » ou encore « ul« .

Une femme rédigeant un texte avec des écritures inclusive

De même, la forme courte « celles et ceux » est remplacée par « celleux« . Imaginez autant de façons neutres que possible d’évoquer les gens sans devoir préciser leur genre. Vous souhaitez discuter des auditeurs et des auditrices de votre discours. « L’audience« , est le mot approprié.

De la même manière, il n’est pas judicieux d’utiliser une majuscule pour parler de manière neutre de l’Homme. Il est juste approprié d’utiliser le mot « humain ».

Insertion d’un point médian, un slash ou un tiret dans les terminaisons

Le point médian dans l’écriture inclusive

Le point médian est sans doute l’approche la plus critiquée dans l’ensemble. Cette règle consiste à abréger les mots en utilisant leurs consonnes finales féminines. Outre de mettre de belles polices d’écriture, l’une des conventions d’écriture les plus difficiles et les plus contestées est l’insertion d’un point médian à la fin de chaque mot. Cette option permet de rendre visibles toutes les variations du mot.

En utilisant le point milieu en combinant les mots comme suit : racine du mot + suffixe masculin + point milieu + suffixe féminin. Ensuite, si l’on veut indiquer le pluriel, on ajoute un point milieu supplémentaire suivi d’un « s« . Contrairement à tous ces signes, le « point milieu » a la particularité de n’avoir aucun usage historique encore en vigueur aujourd’hui.

Depuis l’Antiquité jusqu’à sa disparition complète il y a quelques siècles, il semble avoir été progressivement remplacé par l’espace. Ainsi, le point médian permet à un point de vue sexiste d’affirmer sa fonction unique tout en permettant un engagement « frontal » dans le défi social et discursif de l’égalité des sexes. Le point médian peut être remplacé par un slash, des parenthèses ou un tiret.

Une femme rédigeant un texte avec des écritures inclusive

Selon cette théorie, le mot « vendeur » s’écrit  » vendeur.euse » et devient  » vendeur.euse.s  » dans le cas d’un usage pluriel. D’autres exemples sont les acteurs (acteur·rice·s), les ingénieurs (ingénieur·e·s). De la même manière, le mot « intellectuel » devient « intellectuel.le.s ».

Les néologismes dans l’écriture inclusive

Certains utilisent même des néologismes basés sur les sons générés par la lecture de ces mots, comme « auditeurices ». Il est également possible d’utiliser des pronoms neutres comme « iel », contraction de « il » et « elle », ou « celleux », combinaison de « celles » et « ceux ».

Par ailleurs, l’utilisation de l’écriture inclusive est beaucoup plus efficace que l’utilisation d’un point médian, et vous pouvez l’utiliser dans vos interactions internes pour vous exprimer de la manière la plus équitable possible.

Comment gérer à la fois le référencement SEO et la rédaction inclusive ?

Le texte présent sur un site web l’aide à se classer plus ou moins haut dans les pages de résultats des moteurs de recherche grâce à l’optimisation naturelle des moteurs de recherche (SEO). Cette référence s’appuie principalement sur les requêtes et les mots-clés fournis par les utilisateurs.

Par conséquent, il est essentiel de confirmer que ces personnes utilisent l’écriture inclusive pour leurs recherches avant de commencer ce type d’écriture. De plus, le point médian a tendance à être mal compris par les robots indexeurs de Google, ce qui nuit aux sites web qui le contiennent.

Cependant, combiner l’écriture inclusive avec la stratégie de référencement ne semble pas être complètement difficile. Il est préférable de n’utiliser des termes spécifiques ou médians que dans le corps de l’article, et surtout pas dans la méta-description, l’URL ou les titres de page.

Un homme rédigeant un texte avec des écritures inclusive

Il est également préférable d’utiliser un langage clair et connu plutôt que d’essayer d’introduire de nouveaux mots que le grand public ne comprend peut-être pas encore tout à fait. Une autre astuce consiste à doubler les mots afin de présenter tout le vocabulaire utile.

Il convient d’écrire par exemple « le participant et la participante ». Ainsi, les deux mots et les deux genres sont toujours présents et les moteurs de recherche n’ont aucun mal à comprendre le contenu.

Une formation en écriture inclusive est-elle indispensable ?

Entamer un processus d’éducation à l’écriture n’est pas chose aisée. Chacun d’entre nous entretient une relation unique avec l’écriture. Nous avons tous nos habitudes, nos préférences, nos sensibilités et nos styles. Tout cela découle presque entièrement de l’apprentissage précoce et des connaissances déjà présentes dans les manuels scolaires. Pourquoi dès lors s’entraîner à des exercices d’écriture inclusive ?

La question de la formation reste une exigence du monde du travail, notamment pour les communicants et communicantes, les RH ou les professionnels de la traduction et de l’interprétation. La question de l’égalité entre les hommes et les femmes est plus que jamais au premier plan des préoccupations dans la sphère professionnelle, dominant le langage et les représentations visuelles.

Quels que soient vos points de vue ou vos conceptions, il est important de vous intéresser à la question et d’analyser son applicabilité pratique. Il suffit de compter le nombre d’entreprises et d’institutions qui l’ont adopté.

Un homme rédigeant un texte avec des écritures inclusive

En Bref,

L’écriture inclusive est de plus en plus utilisée. Elle n’est pas seulement une contrainte, mais aussi un outil puissant pour enrichir notre chère langue française. Un travail sur la langue n’est qu’un aspect du langage inclusif. Il s’agit d’une méthode pour influencer le monde réel en utilisant la langue pour faire progresser l’égalité entre les femmes et les hommes.

Et pour mettre en lumière la façon dont la langue française contribue à la subordination des femmes. L’écriture inclusive a fait l’une des revues après avoir été incluse dans un manuel scolaire en septembre 2017. Le pronom inclusif « iel » est désormais largement utilisé par Twitter à la suite d’une mise à jour.

J’espère que les informations ci-dessus vous ont permis de mieux comprendre tout ce qui concerne l’écriture inclusive. Que ces éléments vous permettront d’écrire d’une manière différente, plus inclusive. Mais pas tout le temps bien évidement ! En fin de compte, il semble tout à fait possible de produire un contenu écrit supplémentaire de haute qualité.

Ce style d’écriture n’est pas nécessairement choquant. Vous pouvez utiliser toutes les formes de communication écrite sans craindre de faire la moindre erreur grammaticale. Le point médian, parfois perçu comme provocateur, n’est ni la meilleure ni la seule définition de l’écriture inclusive dans son ensemble.

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